Le métavers intrigue. Il divise. Certains y voient une révolution économique. Mais d’autres constatent une mode qui est vouée à s’essouffler. Pourtant, de leur côté, des entreprises françaises s’y engagent déjà, avec des projets bien concrets. Les concepts sont diversifiés, allant des magasins en ligne aux événements immersifs, en passant par les collections digitales et bien plus encore. Ces expériences ne cessent de se multiplier. En général, elles visent un public jeune, connecté, amateur d’objets virtuels et d’interactions inédites.
Le secteur de la mode et du luxe a ouvert la voie. Certaines marques expérimentent des gammes entièrement numériques. Elles parient sur l’exclusivité et l’image. Mais d’autres secteurs s’y intéressent aussi. Des agences créent des bureaux virtuels. Certaines écoles mettent en place des cours de réalité augmentée. La promesse ? Plus d’immersion, plus d’engagement.
Les pionniers avancent vite. Ils explorent, innovent, tâtonnent parfois. Mais ils posent les bases d’un nouvel écosystème. La technologie évolue. Le public suit, lentement. Le coût du matériel continue de constituer un obstacle à l’adoption. Les casques immersifs ne sont pas encore accessibles à tous. Les usages, eux, se cherchent encore.
Néanmoins, une question demeure au cœur du sujet. Le métavers peut-il s’imposer durablement ? Pour l’instant, l’incertitude domine. Le cadre juridique est flou. Les règles fiscales aussi. Les investissements, eux, ne faiblissent pas. Certains préfèrent attendre. D’autres prennent les devants. Ils aspirent à être les créateurs de la tendance, plutôt que de la suivre.
Ceux qui réussissent misent sur l’expérience. Pas seulement sur la technologie. Le métavers pourrait bien devenir un nouveau terrain de jeu pour les marques les plus audacieuses. Pourvu que cela réponde à un besoin véritable. Et de ne pas se laisser emporter par l’engouement passager.