Bernard Arnault a fait une annonce en avril concernant la levée de 500 millions d’euros à la bourse d’Amsterdam. Désormais, il est la plus importante des SPAC en Europe. Au cours de la semaine du 21 juin deux autres SPAC ont investi dans la Bourse de Paris. En France, le premier SPAC qui a conquis le territoire est le groupe AB en 2017. Ce type de marché est en pleine expansion en Europe. D’ailleurs, il jouit d’une très grande popularité aux USA. Mais quelques doutes s’installent encore concernant ces types de financement. En tout cas, la SEC qui assure la sécurité de Wall Street ne cesse d’avertir les financiers de son danger.
Un investissement facile mais à risque
C’est un vecteur d’investissement facile. Il permet de raccourcir le délai d’investissement en matière de capital-risque. Il accélère également l’entrée en Bourse. Cela est dû à des contraintes moins importantes que l’on pourrait rencontrer dans une IPO classique. Mais il comporte également un grand nombre de risques comme celui de ne pas pouvoir procéder au despacking empêchant ainsi aux investisseurs de toucher les cibles à temps. Il y a aussi le risque de se retrouver avec une mauvaise équipe de gestion et celui d’une bulle.