Jusqu’à présente, peu de femmes interviennent dans l’univers de l’entrepreneuriat. Partout, dans la France, la médecine sociale est la seule branche d’activité qui dispose de plusieurs femmes fondatrices de société. Dans ce secteur, les hommes sont moins nombreux.
43% des sociétés créées en France étaient l’inspiration de femmes, en 2021. Une information prometteuse, malheureusement, elle ne couvre pas les disparités constantes qui bloquent les investissements pour les femmes. En guise d’exemple, en 2020, c’étaient seulement 2 start-up sur 10 ont été projetés par les femmes. Ces dernières exercent plutôt dans la micro-entreprise que sur les projets de grande taille. Dans le but de renverser la tendance, la Chambre de commerce et d’industrie Paris Île-de-France a décidé de s’emparer des inégalités entre les femmes et les hommes, pendant le CPER ou le contrat de plan état-région 2021-2027.
En matière de profil, les femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat sont assez jeunes, comparées aux hommes. En fait, 41% sont âgés de moins de 35 ans. Elles sont toutes diplômées et 65% disposent d’un niveau bac +3. Il est donc évident que leurs activités sont pérennes, par rapport à ceux de leurs homologues masculins.
Actuellement, 57% des sociétés dans le secteur de médecine sociale sont lancées par des femmes. La branche des autres activités de fonctions qui compte tous les travails de services au particulier, inclut 47,1% de femmes, entrepreneures, comme coiffure, soins esthétiques, etc. Le 3e secteur est dans le domaine de l’enseignement, mais la plupart des sociétés sont créées par des hommes, ce qui explique que la création d’entreprise demeure complexe pour les femmes.