Peu de temps après le 1er mai, journée mondiale du travail, tous les travailleurs s’intéressent particulièrement au projet de loi « travail ». Ce-dit projet incite tout un chacun à s’intéresser de nouveau à la question liée à l’abaissement des protections sociales. On continue à se demander s’il faut se contenter de la situation actuelle ou trouver une autre voie en phase avec la mondialisation.
Le projet de loi El Khomri prévoit que les groupes mondiaux ne doivent plus influencer la réussite des salariés à leurs filiales françaises. Mais sommes-nous obligés d’accepter cette loi ? Faut-il adopter des critères automatiques avec des conséquences non négligeables sur les licenciements économiques ? Les heures supplémentaires seront-elles rémunérées réellement en tant qu’heures supplémentaires ?
Jusqu’à présent, il n’existe aucune mesure sérieuse sur la protection des salariés et le chômage. Existe-t-il une piste miraculeuse permettant aux salariés de s’opposer à ceux qui souhaitent mettre l’accent sur la dérégulation ? L’écartement du plafonnement des indemnités prud’homales est déjà une bonne initiative. Mais il faut trouver d’autres options. Sans doute, la réforme est indispensable, mais elle doit évoquer a priori un progrès non seulement social, mais aussi environnemental. Elle doit aussi être adoptée avec les difficultés liées à la mondialisation.