Selon une étude récente concernant l’entrepreneuriat dans des ZUS ou zones urbaines sensibles, les entrepreneurs sont loin d’être en situation difficile. Elle confirme le fait que les quartiers de ces créateurs d’entreprises ont la même étendue que les autres.
Même s’ils prennent l’initiative de créer leurs entreprises dans des zones sensibles, ces chefs d’entreprises ne sont pas en situation de demandeur d’emploi, bien au contraire, ce sont des jeunes diplômés et actifs à la fois. Selon une étude menée à l’initiative de Bpifrance en étroite collaboration avec le cercle de réflexion Terra Nova, ces jeunes entrepreneurs se sont montrés courageux dans la réalisation de leur projet d’entreprendre dans des zones sensibles.
D’après les résultats de l’étude, plus de la moitié de ces entrepreneurs sont des jeunes de moins de 40 ans. La plupart d’entre eux ont le diplôme suffisant pour entrer dans l’univers de l’entrepreneuriat. Il est toutefois constaté que peu de femmes interviennent dans la création entrepreneuriale dans ces zones sensibles.
Au sein des ZUS, il est remarqué que le nombre des PME avec plus de 10 salariés dépasse celui de la moyenne sur le plan national. Les entreprises y interviennent dans des activités variées, notamment le nettoyage et le gardiennage.