Le binôme Paris-Alger est en désaccord, peut-être en raison du poids de l’histoire ou de la forte proximité entre les deux peuples. Quoi qu’il en soit, dans l’intérêt des deux pays, cette situation doit évoluer.
En septembre 2023, le président Tebboune a pris la décision d’interdire l’enseignement des programmes scolaires français dans les écoles privées, sans qu’aucun ministre français ne réagisse. Ce pouvoir algérien, se prétendant en accord avec le peuple, semble prendre plaisir à nous insulter. Cependant, le Quai d’Orsay paraît incapable de faire face à ces comportements inappropriés.
Lors des troubles de juin 2023, Alger a osé intervenir dans la politique intérieure française en mettant en garde contre toute sanction indélicate des autorités, constituant ainsi une ingérence dans les affaires intérieures. Malheureusement, aucune réaction officielle n’a été enregistrée. De plus, lorsque les ressortissants délinquants algériens sont expulsés, Alger refuse de les reprendre.
Sur le plan économique, l’Algérie cherche à s’attirer les faveurs de la Russie et d’autres pays pour réduire ses échanges commerciaux avec Paris. À l’époque du général de Gaulle, l’objectif était de mettre en place un partenariat fructueux entre ces deux pays voisins. La France a acheté le gaz algérien à un prix élevé et a construit plusieurs infrastructures au-delà de la Méditerranée, toujours utilisées par la population.
Cependant, depuis des années, la communication entre les deux pays se caractérise par la jalousie, l’incompréhension mutuelle et les comportements inappropriés. Depuis l’accord sur l’immigration de 1968, 300 000 visas sont délivrés chaque année, un chiffre problématique actuellement. La partie politique de droite exige l’annulation de cet accord, arguant que la France ne crée plus autant d’emplois. Pourtant, Alger conteste toujours l’idée de contribuer à la lutte contre l’immigration clandestine, suscitant le mécontentement de Gérald Darmanin qui a rendu visite à l’Algérie en novembre dernier.