Le 3 novembre, l’Assemblée nationale a voté en faveur d’une taxe de 2 % sur les fortunes dépassant le milliard d’euros, une mesure proposée par le groupe La France Insoumise (LFI). Inspirée des idées de l’économiste Gabriel Zucman, cette initiative vise à augmenter la contribution fiscale des plus riches, et elle survient alors que la France est déjà connue pour avoir l’un des niveaux de prélèvement fiscal les plus élevés au sein de l’OCDE.
Une mesure polémique et controversée
Cet amendement, approuvé malgré l’opposition du gouvernement, propose de taxer les foyers détenant un patrimoine excédant un milliard d’euros, sans distinction de résidence fiscale. Ce nouvel impôt, plus ciblé que l’ancien impôt de solidarité sur la fortune (ISF), a pour objectif de faire participer davantage les grandes fortunes aux finances publiques, mais il risque de diviser les députés lors des débats parlementaires restants.
Risques pour l’attractivité économique
Les critiques ne manquent pas. Certains estiment que cette taxe pourrait dissuader les investisseurs étrangers et inciter les grandes fortunes françaises à chercher des solutions de délocalisation, affaiblissant ainsi l’économie nationale. Les opposants soulignent que de telles initiatives, perçues comme punitives, pourraient réduire l’attractivité de la France pour les entrepreneurs.
En attendant, l’avenir de cette proposition dépendra des prochains votes au Parlement et des éventuelles actions du gouvernement, notamment par un recours au 49.3 pour forcer son adoption.