Le fondateur de Fabernovel (EY), Stéphane Distinguin s’interroge, si la liberté d’entreprendre figure parmi le rare sujet de compromis dans une entreprise divisée à l’égard du métier.
L’Opinion célèbre leurs 10 ans d’existence et pour marquer le coup, des questions sur la liberté d’entreprendre en France se sont adressées à des personnalités, comme Stéphane Distinguin, le dirigeant et aussi le fondateur de Fabernovel (EY).
D’après Stéphane Distinguin, sa rencontre avec les Français célèbres remonte d’il a y 15 ans, dans la Silicon Valley. Chaque réussite de Chauvinisme cache un Français qui a tous voulu rentrer en France. Même si la France propose des formations de qualité, elle ne dispose pas de centres de recherche des GAFA. Il est difficile de convaincre des sociétés de progresser sans changement, alors que les meilleurs ambassadeurs quittent le pays.
Pour cela, il a décidé de trouver un moyen pour les convaincre que le changement s’opère et que les entrepreneurs ne cessent de s’accroître, sans oublier le fait que les politiciens s’ouvrent à tout le monde. Le monde entrepreneurial a subi de grands changements, en 20 ans. Mais il faut encore du temps, pour que l’avenir de l’entrepreneuriat à l’Internationale soit à la portée de tous.
D’après lui, il faut toujours garder la tête froide, vu qu’en France, entreprendre rime encore avec un privilège. Il a ajouté que la liberté de prendre des risques pour mettre à l’action est vouée à l’échec. Or, il faut miser sur une plus grande exigence et ambition. Il ne faut pas se limiter sur la collaboration, mais il nous faut des champions.