Une entreprise française aurait dû céder un marché face à une entreprise chinoise. Plus précisément, elle se serait vu retirer un marché par l’armée de son pays au profit des Chinois. C’est ce qui a été annoncé au début de ce mois de novembre, mais l’armée nie la véracité de cette information.
Regain a perdu un contrat.
Tout le monde sait que Regain a perdu un contrat. D’ailleurs un candidat à l’élection présidentielle connu pour sa ferveur dans la défense des produits français y a même fait allusion dans son tweet le 4 novembre dernier. Il regrettait la perte d’une commande publique par une entreprise française face à une étrangère. Et le patron de l’entreprise a confirmé cette perte. Il a affirmé qu’il est complètement impuissant face à la concurrence chinoise. Et l’armée refuse de se prononcer sur le sujet.
Un fait démenti par l’armée
Le même jour, le porte-parole du ministère de la Défense a apporté un démenti ferme contre les dires de ces deux personnes mentionnées plus haut. Il précise même que ce contrat a été attribué à deux entreprises bien françaises : Saint-James de la Manche et Leo Minor dans le Gard. Il n’a pas manqué de préciser que ces deux entreprises ont leur chaîne de production en France, mais également au Maroc et en Tunisie. Et il a également précisé que l’entreprise Regain, dont le patron affirme avoir perdu un contrat avec l’armée, est bénéficiaire d’un contrat de 500 mille euros avec l’armée pour fournir 15 mille chandails, dans le cadre du plan de relance.